Depuis le début de l'été a commencé l'édification d'un mur Anti bruit "végétalisé" sur le site "naturel" urbain de repainville, à grand renfort de béton, de tubes métalliques, et de nombreuses machines de chantiers.
le coût prévu pour la construction de cet équipement à l'utilité discutable est de 800 000€.
Des membres de l'APSNR ont tenté d'empécher tout ou partie de la réalisation de cet aménagement, en vain.
la ville de Rouen n'a semble t'il pas entendu leurs arguments.
Voici quelques clichés de ces menus travaux.
le tracé du mur vers l'Est, juste avant la préparation, entre verdure et verdure (après débrousaillage et arrachage de quelques arbres)
vue d'ensemble des travaux fin août 2024.
une petite marre de béton avec ses tubes métalliques, il va y en avoir quelques 10aines comme ça.
forage et enfonçage de tubes.
stocks
quelques débordements et dommages collatéraux.
Après les forages et la bétonisation en profondeur, il s'agit maintenant d'en remettre une couche ....
les deux couches de béton ajoutées, plus les poutres béton préfabriquées...
Pour un parc "naturel" ça fait beaucoup de ciment non?
Au delà de l'utilité discutable d'un investissement de 800 000€ pour tenter de protéger du bruit quelques jardiniers (sans même tenter de réduire la source sonore par une simple limitation de vitesse des véhicules circulant sur la route de lyons), alors que n'innombrables habitants de l'agglo de rouen vivent 24/24 le long de routes au moins aussi bruyantes où rien n'est fait pour atténuer les nuisances subies.
On peut s'interroger sur le fait de construire à grand frais (...) un mur anti bruit collé à un batiment qui de fait constitue déjà un écran anti bruit...
la suite au prochain épisode.
publié le vendredi 30 août 2024 par Antoine
Au détour d'une promenade dans le bois de la parcelle Deshayes, à l'Est du site naturel de repainville, ont été découverts de nombreux chapelets de crottes bien fraîches, jonchant le sol hivernal, témoins de la présence d'un mystérieux animal...
Curieux aussi: ces myriades de déjections se trouvent dans un enclos, destiné à héberger (très) épisodiquement des chevaux ou autres cannassons.
Comme si le responsable s'y était retrouvé piégé.
Mais qui a bien pu déposer ces centaines de petites cagades à la forme si pure et qualibrée?
hu huuuuuuuu. that's the question.
Ci dessous, une photo de quelques unes de ces productions intestinales...
L'enquète commence...
Fastoche, parmis les différents acteurs qui interviennent à repainville, il y a un centre d'éducation à l'environnement: l'association Cardère.
Et chez eux aussi, il y a de fins connoisseurs de la nature.
Alors on les a consultés aussi sec. Leur réponse n'a pas tardé.
Ces éminents spécialistes sont unanimes: il s'agit de fumé de Cerf !
Hein! Quoi? que.. comment?! Les bras m'en tombent des nues!
(vous avez noté : on dit pas crottes mais "fumé" dans les hautes sphères de l'expertise animale).
Pour autant, les spécialistes de Cardère sont très, très, très, étonnés, car pour eux, le seul et unique endroit où vivent des cervidés à proximité da Rouen est.... la forêt de Roumare.
D'où leur surprise de constater que des cerfs se promènent à Repainville, se demandant comment ils ont pu faire le trajet de l'ouest à l'est de l'agglomération, en traversant toute la ville.
Après partage de ce scoop au sein de l'APSNR, de nouveaux indices viennent étayer cette thèse (pas si fumeuse que ça semblerait il).
Un membre baroudeur a récemment aperçu une furtive biche à repainville.
Deux autres ont aussi vu de nombreuses empreintes, toujours en style biches, sur la neige au matin du 18 janvier ....
Ya donc bien de la biquette cervidée qui se ballade dans le coin...
Le mystère demeure... et les investigations continuent.
Et si vous aviez quelque indice probant, par exemple qu'en rentrant d'une soirée au petit matin, vous auriez croisé un cerf en transit rue aux Ours, n'hésitez point, ça va de soi, à nous en faire part derechef !
Stay tuned.
publié le samedi 17 février 2024 par antoine
"Ma tondeuse manuelle tond pas ma pelouse!"
Mais oui bien sûr.
Trop souvent, les propriétaires de tondeuse manuelle ( tondeuse hélicoïdale, tondeuse à main, tondeuse mécanique…) se débarrassent de leur machine, ou l'abandonnent, car, selon eux, elle serait incapable de couper leur gazon.
Pfu.
Erreur!
Quasiment à chaque fois c'est parcequ'elle est pô bien réglée…
Pourtant, ils ont entre leurs mains, sans l'savoir, un bijou technologique, une horloge jardinière, d'une simplicité élémentaire, à l'efficacité rrrredoutable !
C'est pas par hazard si la tonte avec lame hélicoïdale est utilisée pour les gazons de tennis et les green de golf.
Avec votre tondeuse manuelle bien réglée, vous pourrez enfin prétendre au "perfect lawn", comme disent les glouches.
Explorons maintenant le fonctionnement de cette machine de rêve.
Le génial principe de cette tondeuse consiste en une partie rotative avec ses lames "hélicoïdales" qui viennent frotter leur tranches à une contre-lame, un peu comme un ciseau.
Et un ciseau dont les deux lames ne sont pas bien sérées l'une contre l'autre, et ba ça coupe que dalle.
En prime, miracle de la technologie, la contre lame, en se frottant aux lames rotatives, s'auto affute constamment!
Ok super c'est bien joli tout ça mais comment ça se règle ce chouperbe engin du futur?
Rien de plou simple ! :
Il y a deux mollettes (ou 2 vis, et parfois 4) de chaque côté de la tondeuse.
>> vu du dessus
Suffit de serrer, afin que les pales rotatives touchent la lame fixe, sur toute sa longueur...
>> vue du dessous
Quand c'est bien réglé (serrez pas trop non plus), elle coupe, comme un ciseau, net, sans bavures !
Certe, la tondeuse est alors un peu plus dure à pousser, du fait du frottement, elle fait aussi plus de bruit "shlack-shlack-shlack-…..".
D'ailleurs ce sont sans doute ces deux effets (signes du bon fonctionnement de votre bécane) qui poussent l'utilisateur non averti à desserrer, à tord, la contre lame.
À l'usage, il arrive qu'un bout de bois, un caillou, ou une grosse tige sèche et roide vienne coincer votre merveilleuse mécanique (ce qui peut en agacer plus d'un), pas de soucis, suffit de faire tourner dans le sens inverse de rotation les lames avec votre pied (si possible muni d'une chaussure),
Hop! L'intru coinçant s'en retrouve éjecté aussi sec.
La même technique du pied peut s'avérer aussi utile si la tondeuse est un peu gripée, après un long hiver au rencart par exemple.
Autre avantage, c'est le genre d'objet que beaucoup veulent essayer.
Alors, quand ya du monde dans l'secteur, passez en un p'tit coup l'air de rien, puis laissez votre engin trainer sur la pelouse, bien souvent on se bouscule pour s'en servir.
Et la liste de ses qualités peut s'allonger à loisir :
point de pollution, pas de carburant à aller chercher, prix de revient modique, démarrage instantané, faible encombrement, entretien inexistant, mulshing automatique, radiation free, CO2 free, activité sportive gratos, café, allume cigare, etc.
Aux jardins de Repainville, on (...surtout le pti manu...) tond une surface de plusieurs milliers de mètres carrés sans problèmes, faut bien sûr répéter régulièrement l'opération, car la tondeuse manuelle rechigne a tailler les hautes herbes et autres fourrages, ou sinon faut sortir la faux (encore une merveille technologique).
Enfin, d'expérience, moins il y a de plastique sur ces tondeuses, mieux elles tondent, et plus elles durent, comme cette bonne vieille "sterling clipper 2" qu'on voit plus haut à l'ouvrage, consciencieusement propulsée, non sans fougue, par un canadien venu des steppes du Saskatchewan pour nous en faire la démonstration.
publié le mardi 02 octobre 2018 par antoine